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20 octobre 2021

Construire une maison Q-ZEN: quels critères ?

Vous savez peut-être déjà en quoi consiste, grosso modo, le quasi zéro énergie. Cependant, savez-vous exactement quels sont les différents critères et leur impact dans la construction d’une nouvelle maison ?

 

Qu’est-ce qu’une maison Q-zen ?

Pour faire simple, une maison Q-zen est une maison dont la consommation en énergie est à peine supérieure à sa production. Pour arriver à un tel résultat, la maison doit être bien isolée et donc économe en énergie. Pour plus d’informations, n’hésitez pas à consulter notre page dédiée à la définition du Q-zen.

Est-ce obligatoire ?

Toutes les maisons construites depuis le 1er janvier 2021 doivent être quasi zéro énergie Le choix n’est donc plus possible : il faut passer au Q-Zen ! Toutefois, ce point est loin d’être négatif et possède un certain nombre d’avantages pour votre confort et votre portefeuille sur le long terme. Si la question du prix d’une maison Q-Zen vous inquiète, vous pouvez obtenir des informations détaillées et précises sur notre page.

Quelles sont les exigences du quasi-zéro énergie ?

Habitation Q-Zen
répondant à la future réglementation PEB 2021


Pour qu’un logement décroche l’appellation quasi zéro énergie, il doit respecter 4 points :

1. Un niveau EW égal ou inférieur à 45

Le niveau EW est le niveau de performance énergétique global d’un logement. Il donne des informations sur son efficacité et, plus il est bas, meilleur il est. Cette donnée est en réalité le rapport entre la consommation d’énergie primaire* annuelle d’un logement pour son chauffage, son eau chaude sanitaire, ses auxiliaires et, s’il y en a, son refroidissement, moins son autoproduction et celle d’un bâtiment de référence défini présentant les mêmes surfaces, multiplié par 100. Désormais, les nouvelles constructions doivent avoir un score de minimum 45. C’est une évolution par rapport à la réglementation PEB 2017 qui demandait un niveau inférieur à 65.

Pour rappel, l’énergie primaire est l’énergie « brute » que vous utilisez, donc l’énergie dépensée depuis la source primaire (énergie solaire, gaz) pour l’extraire, la raffiner, la transporter, moins les pertes que cela implique et celles liées au bâtiment. Pour plus d’infos sur l’énergie primaire, consultez notre article lié à la norme Q-zen en général.

2. Un niveau Espec égal ou inférieur à 85

Le niveau Espec est, quant à lui, une unité exprimée en KWh/m² par an ou en MJ/m² par an. C’est une nouvelle fois un rapport entre la consommation des mêmes éléments d’un logement moins son autoproduction, mais cette fois divisée par la surface totale de plancher chauffée ou climatisée. Le résultat doit donc être de moins de 85 KWh/m² par an. Encore une fois, plus la donnée est faible, plus le niveau est bon. Dans les dernières réglementations PEB, ce niveau devait être à 115 KWh/m². Désormais, il doit être à 85 KWh/m² ou moins, ce qui correspond à une échelle de catégorie A.

3. Un niveau K égal ou inférieur à 35

Le niveau K est le niveau d’isolation thermique global qui est calculé par rapport à plusieurs points :

  • Le coefficient de transmissions thermiques (qu’on appelle aussi valeur U) des parois du logement. En très résumé, il s’agit de la vitesse à laquelle la chaleur intérieure risque de traverser les parois. Dès lors, plus la valeur U est petite, plus la maison garde la chaleur
  • La surface totale de déperdition (l’ensemble des parois qui englobe le volume chauffé sans compter les parois qui séparent deux volumes chauffés)
  • Le volume protégé (le volume chauffé)

Ce niveau doit donc être inférieur à 35. Rien ne change comparé à 2017.

4. Une surchauffe égale ou inférieure à 6500 Kh

En fonction de la disposition d’un bâtiment et de ses surfaces vitrées, le soleil peut apporter un surplus de chaleur et donc une économie d’énergie. Toutefois, ce point peut également devenir problématique, car le risque de devoir refroidir le bâtiment surchauffé apparaît notamment en été. Ce point s’assure donc que le bâtiment tire parti du soleil pour limiter le chauffage au maximum, sans risquer d’amener l’utilisation d’une climatisation en été qui, dès lors, nécessiterait d’utiliser de l’énergie, ce que la réglementation quasi-énergie tente d’éviter. Cette norme est mesurée en Kelvin/heure et prend en compte différents points complexes (plus d’infos ici), et ne doit donc pas dépasser 6500 K/h.

Quel est l’impact du Q-zen pour votre construction ?

Nous avons analysé, de manière générale, l’impact de cette nouvelle réglementation sur les habitations. Chacun des points : K, Ew, Espec, Surchauffe peuvent être limités grâce à l’amélioration d’éléments spécifiques comme :

  • l’installation de triple vitrage.
  • l’augmentation de l’épaisseur des isolants.
  • l’installation de protections solaires sur les vitres.
  • L’installation de panneaux photovoltaïques.
  • Etc.

En ce qui concerne les maisons Perfection Habitat, nous nous sommes rapidement rendu compte que l’adjonction de panneaux photovoltaïques sur nos nouvelles constructions nous permettait de répondre aux nouvelles normes PEB sans modifier profondément notre cahier des charges (et donc le prix de nos constructions désormais Q-Zen ). Les parois modifiées permettent d’atteindre les valeurs U (pour rappel, le coefficient de transmission thermique) réglementaires pour s’assurer d’un PEB décroché sans problème.

Évidemment, si certains points vous semblent importants, ils peuvent être ajoutés et ajustés pour s’assurer que vous bénéficierez d’une maison encore plus confortable et économe en énergie et qui dépasse même les attentes actuelles du règlement Q-zen. Ceci peut avoir un intérêt financier réel à long terme.

Par conséquent, nous pouvons également vous assurer que cette nouvelle réglementation Q-Zen n’a aucun impact sur le temps de construction, car elle est plutôt liée à un choix de matériaux qu’à des modifications structurelles profondes. Les délais demeurent donc inchangés !

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